Mais où sont passées les voitures d’occasion ?

Le marché des voitures d’occasion a explosé ces dernières années. Les modèles diésel et essence de seconde main font maintenant le chassé-croisé entre la France et les autres pays d’Europe. Ce qui représente une aubaine pour les distributeurs qui voient de plus en plus de modèles d’occasion passer entre leurs mains. Aujourd’hui, l’effondrement des ventes de voiture Diésel a un effet non négligeable sur le flux de véhicules d’occasion entre la France et les autres pays européens. Voici ce qu’il faut savoir sur ce flux de voitures.

Le déficit des modèles essence comble

Le constat est assez global : les véhicules essence manquent de plus en plus dans le secteur de l’occasion. En effet, une beaucoup de modèles diésel ont déjà été exfiltrés de France vers les autres pays européens. Pour les modèles essence, le déficit est en train d’être comblé par l’arrivée de nouveaux modèles de plusieurs constructeurs. Aujourd’hui, les exportations de véhicules depuis la France sont plutôt stables (environ 160.000 modèles) dont les trois quarts sont des diésels.

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Les importations ont aussi progressé en passant de 80.000 à 108.000 modèles en seulement quelques années. Il faut noter que la valeur moyenne des véhicules d’occasion importés depuis l’étranger est de 14.000 euros. Le plus souvent, ce sont des voitures venues d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie ou de Belgique avec un kilométrage ne dépassant pas les 80.000 km chez Jts Auto Service. En ce moment, les modèles les plus demandés sur le marché d’occasion restent les voitures essence, dont la Renault Clio ou la Volkswagen Polo.

Des ventes qui se dynamisent en Europe de l’Est

Avec la relative fermeture des pays du Maghreb par rapport à l’importation des voitures d’occasion, celles-ci prennent la direction des pays de l’Europe de l’Est. Aujourd’hui, des pays comme la Pologne ou la République Tchèque aiment importer des véhicules en provenance de l’Europe de l’Ouest qui sont réputés mieux entretenus. De plus, leur valeur moyenne ne dépasse pas les 7000 ou 8000 euros pour un kilométrage qui excède rarement les 100.000 km au compteur. Ce sont aussi des destinations peuvent devenir des points de passage vers des pays comme la Russie et l’Ukraine.

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Pour les voitures électriques de seconde main, on note aussi une demande croissante en provenance d’Espagne, d’Allemagne. Toutefois, ces modèles sont bien plus présents en France que partout ailleurs bien que ce secteur ne soit qu’à ses balbutiements. Cependant, une hausse sensible des ventes de véhicules électriques d’occasion est à prévoir d’ici quelques années.

 

L’essor des voitures électriques et hybrides : une explication possible ?

Si les véhicules électriques de seconde main restent pour l’instant un marché de niche, leur essor pourrait expliquer en partie la pénurie actuelle de voitures d’occasion. Effectivement, les propriétaires de voitures électriques et hybrides ont tendance à conserver leur véhicule plus longtemps que ceux disposant d’une voiture essence ou diesel classique.

La raison est simple : le coût élevé d’achat des véhicules neufs et le manque relatif d’autonomie sur certains modèles rendent leur achat moins attractif pour les acheteurs potentiels. Lorsqu’un propriétaire décide finalement de vendre sa voiture électrique ou hybride, il y a souvent peu d’exemplaires similaires disponibles sur le marché. Cela se traduit par une demande accrue pour ces véhicules qui deviennent ainsi plus difficiles à trouver sur le marché secondaire.

On peut noter que la période actuelle constitue aussi une opportunité pour les constructeurs automobiles qui cherchent à développer davantage leurs ventes pour les modèles électriques et hybrides neufs grâce aux incitations fiscales accordées dans différents pays européens (comme par exemple en France). Ces derniers espèrent ainsi convaincre davantage de consommateurs à se tourner vers des véhicules plus respectueux de l’environnement. Si la tendance se confirme, on peut s’attendre à une diminution progressive du nombre de voitures essence et diesel sur le marché secondaire au cours des prochaines années.

Les conséquences sur les prix du marché de l’occasion : des opportunités à saisir ?

La raréfaction de l’offre sur le marché de la voiture d’occasion a incontestablement des conséquences sur les prix pratiqués par les vendeurs, qui ont tendance à être revus à la hausse. Effectivement, face à une demande forte et une offre restreinte, il n’est pas rare que certains particuliers demandent un prix supérieur au cours normal du marché pour leur véhicule d’occasion.

Cette situation peut aussi offrir des opportunités intéressantes pour ceux qui cherchent à acheter une voiture d’occasion actuellement. Les acheteurs peuvent effectivement se tourner vers des modèles moins populaires ou moins récents pour limiter la concurrence et bénéficier ainsi de meilleures affaires.

On observe aussi que certains pays européens sont plus touchés que d’autres par cette pénurie de voitures d’occasion, ce qui influe directement sur les prix pratiqués dans ces régions. Par exemple, on constate en Europe de l’Est une dynamisation significative du marché automobile où le nombre croissant de propriétaires riches augmente la demande pour les voitures haut de gamme.

Il faut bien étudier le marché avant de réaliser une acquisition. Les acheteurs peuvent se tourner vers des sites internet spécialisés ou faire appel à un expert pour évaluer la juste valeur d’un véhicule en fonction de son kilométrage, sa marque et son année de mise en circulation.

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